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La gestion des sites de la Fédération

LA GESTION DES SITES DE LA FÉDÉRATION

Suite aux dernières accusations, la Fédération souhaite clarifier sa gestion des sites.

Un réseau de 32 sites naturels couvrant 756 hectares. Les sites ont des surfaces comprises entre 0.5 et 100 hectares et représentent une diversité de milieux naturels : forêts (25%), plans d'eau (36%), marais et tourbières (19%), prairies et pelouses (20%).

 

80% sont propriétés des chasseurs (Fondation Nationale pour  Préservation de la Nature, Fédération Départementale ou Associations communales). Les 20% restant sont gérés pour le compte de collectivités.

 

Tous les sites sont accessibles au public soit de façon libre, soit de façon encadrée. De nombreuses animations, auprès de scolaires dans le cadre de programme d'éducation à l'environnement ou dans le cadre de sorties nature auprès du grand public sont proposées chaque année.

 

 20% de ces espaces sont concernés par une interdiction ou limitation de la chasse. L'encadrement des activités (promenade, observations naturalistes, chasse, pêche etc) se fait au cas par cas sur chaque site en fonction de la sensibilité des milieux et des espèces présentes. Tous les sites ont fait l'objet de suivis écologiques et sont concernés par un plan de gestion.C'est ce plan qui définit les actions de gestion, restauration écologique et valorisation à mettre en place dans une logique de préservation.

 

9 sites sont labellisés Espaces Naturels sensibles et, à ce titre, font l'objet d'une animation cadrée par une convention avec le Conseil Départemental du Jura et éventuellement d'autres structures concernées. Sur chacun des Espaces Naturels Sensibles, l'ouverture au public est rendue possible. Celle-ci est organisée spécifiquement.

 

La quasi-totalité des sites gérés abrite des espèces ou des habitats naturels remarquables et toutes les actions menées contribuent au maintien de ces enjeux. Parmi les espèces rares ou emblématiques on trouve le Blongios nain, l'Azuré des mouillères, le Spirante d'été, le Busard des roseaux, le Damier de la succise, les Tritons ponctué et crêté, l'Agrion de mercure, la Pie-Grièche grise, la Fadet des tourbières, la Marsilée à quatre feuilles, la Leucorrhine à gros thorax, le Choin ferrugineux...et bien d'autres encore !

 

Les usages en place sur les sites sont également encadrés de manière à conserver des milieux de qualité répondant aux exigences des espèces de faune et de flore remarquables. L'ensemble des prairies et étangs sont loués à des exploitants agricoles ou piscicoles qui mènent une gestion extensive et qui peuvent ainsi diversifier leur exploitation voire pérenniser leur activité.

 

Enfin, une large part est laissée à l'action. En effet, de nombreuses opérations sont menées pour permettre aux écosystèmes de retrouver un bon état de conservation et assurer pleinement de nombreuse fonctions qui répondent à de forts enjeux environnementaux actuels comme l'adaptation au changement climatique ou la lutte contre l'érosion de la biodiversité.

 

A titre d'exemple, en 2023/ 2024 ce sont près de 100 hectares de milieux humides et 4.5 kilomètres de cours d'eau qui seront restaurés. Et les projets ne manquent pas puisque sur les derniers sites achetés,il est prévu la reconquête de 22 hectares de pelouses marneuses et la préservation de 17 hectares de forêt d'altitude...

 

Très souvent, ces projets, que ce soit l'achat, la gestion ou les travaux bénéficient d'un accompagnement financier de différents organismes. Et ceux-ci doivent respecter de nombreuses règles fixées par les financeurs pour être éligibles.



 

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